Personnes d’origine africaine en Belgique : quelles réalités ?

Rédigé le 1 septembre 2014

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La région des Grands Lacs, bouleversée depuis de nombreuses années par les tensions et les guerres, est au cœur de l’histoire de notre pays, mais est également le lieu d’origine de nombreux citoyens vivant en Belgique. Dans cette revue, nous nous attacherons à étudier quelques facettes de la présence de ces communautés d’Afrique (plus particulièrement d’Afrique centrale) en Belgique.

BePax travaille depuis de nombreuses années sur le vivre ensemble et le dialogue interculturel. Plus particulièrement encore, nous nous attachons à observer comment des conflits se déroulant hors de nos frontières ont un impact ici, notamment sur les communautés qui sont originaires de ces régions en guerre. Dans ce cadre, nous travaillons depuis plusieurs années sur les réalités qui traversent les diasporas d’Afrique centrale. La région des Grands Lacs, bouleversée depuis de nombreuses années par les tensions et les guerres, est au cœur de l’histoire de notre pays, mais est également le lieu d’origine de nombreux citoyens vivant en Belgique. Dans ce numéro, nous nous attacherons à étudier quelques facettes de la présence de ces communautés d’Afrique (plus particulièrement d’Afrique centrale) en Belgique.

Dans un premier temps, nous nous attacherons à évoquer les problèmes de racisme subis par les personnes de « couleur noire ». Ainsi, de la même manière qu’on parle beaucoup actuellement d’antisémitisme et d’islamophobie, il est également d’autres formes de racisme plus méconnues. La négrophobie en est une, et est à la source de nombreuses discriminations vécues par les populations noires dans notre pays. Nous aborderons ensuite la question de l’importation des conflits d’Afrique centrale, c’est-à-dire comment les tensions entre pays et communautés de cette région du monde sont parfois « transposées » ici, au quotidien et dans le débat public. Nous nous pencherons également sur le rôle – positif ou négatif – que jouent les « églises du Réveil » à l’égard des communautés africaines, et sur la manière dont elles pallient parfois à un tissu associatif peu développé. Enfin, nous jetterons un œil sur la manière dont le féminisme touche les personnes issues d’Afrique centrale, et comment l’émancipation féminine s’est vécue au sein de ces populations à l’identité culturelle « mixte ».

Mieux connaître les réalités de la diversité au sein même de notre pays reste l’un des objectifs prioritaires de BePax. A cet égard, il nous semble qu’il reste un travail important à fournir à l’égard de nos concitoyens et/ou migrants originaires d’Afrique centrale, ou tout simplement de nos concitoyens et/ou migrants de « couleur noire ». Nous nous attacherons particulièrement à ces questions dans les prochains moins, en continuation du travail déjà fourni. Pour que nous soyons toujours plus acteurs d’une société égalitaire et respectueuse des particularités de chacun.

Le dossier de la revue

Le portrait

Un beau témoignage de résilience

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