Fin 2014, lors d'une conférence organisée par le groupe "Dialogue inter-Rwandais de BePax", une question nous a été posée : "Vous parlez de réconciliation, mais les Rwandais veulent-ils se réconcilier ?". Cette question, a priori évidente - "pourquoi ne voudrions-nous pas nous réconcilier ?" -, a suscité davantage de débats que prévu et a finalement débouché sur une réflexion au sei
Dans cette étude, après avoir sélectionné et analysé différentes initiatives de réconciliation mises en place après le génocide, le groupe "Dialogue inter-Rwandais de BePax" met en avant le caractère polysémique de ce terme omniprésent aujourd’hui. Avec l’objectif, toujours, de favoriser le dialogue, le respect et l’espoir, comme en témoigne ces mots de conclusion : « La dernière parmi les initiatives que nous avons évoquées parle d’espoir. Telle une prophétesse, une rescapée qui avait à peine huit ans au moment du génocide sème l’espoir parmi les jeunes, prêche que demain devra être différent d’hier et d’aujourd’hui. Elle nous lance un appel et éveille notre imagination. Car le chaos doit être le point de départ d’une nouvelle création. Il nous invite à inventer de nouvelles pratiques et un nouveau langage pour dire l’indicible. Il ne nous laisse pas de choix ».
Publics cibles
Les travailleurs sociaux, les professeurs, les acteurs du monde associatif (ainsi que, plus généralement, toute personne intéressée par la thématique).
Table des matières
Introduction
- La réconciliation : un cadre général
- La notion de réconciliation dans la culture rwandaise
- Quelques initiatives de réconciliation
Conclusion
Annexes
Pour aller plus loin